Destination de M. Ratsiraka
Dernière mise à jour : 05/07/02

Déclaration du porte-parole adjoint du Quai d'Orsay
(Paris, 5 juillet 2002)

Pouvez-vous confirmer que M. Ratsiraka a demandé un visa de touriste pour venir en France ?

Non. Il n'a pas demandé de visa de touriste pour venir en France.

Est-il bien l'ex président de Madagascar ?

Demandez-le lui.

Mais, confirmez-vous qu'il a quitté Tamatave ?


Non, je ne suis pas en mesure de le confirmer.


Rencontre entre M. de Villepin et le Président Marc Ravalomanana
Dernière mise à jour : 04/07/02

Déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay
(Paris, 04 juillet 2002)

M.de Villepin revient de Madagascar où il s'est entretenu avec le Président Marc Ravalomanana, le Premier ministre, Jacques Sylla et le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva. Il a également rencontré des membres de la communauté et des milieux d'affaires français.

En se rendant à Madagascar, M.de Villepin a voulu saluer des avancées concrètes, qu'il s'agisse de la constitution d'un gouvernement de réconciliation ou de la confirmation de l'organisation d'élections législatives anticipées, qui se tiendront avec l'appui et sous le contrôle de la communauté internationale. Tout cela s'inscrit dans la droite ligne des principes définis à Addis Abeba, de l'appel de Libreville et du processus de Dakar.

Avant la réunion de l'OUA, qui s'ouvre à Durban ce samedi, et à laquelle se rendra P.A Wiltzer, ministre délégué à la Coopération, ces efforts étaient importants. Le ministre continue a être en contact étroit avec les chefs d'Etats africains qui se sont investis dans cette sortie de crise. Il a eu hier depuis Tananarive, un contact téléphonique avec les présidents Wade, Bongo, et Compaoré.

Le choix de la France aujourd'hui est clair. C'est le choix de la stabilité, de la réconciliation, de l'avenir de Madagascar. Le temps de la réconciliation est venu.

M. de Villepin a rendu hommage à tous ceux qui oeuvrent, partout dans la grande île, à cette formidable tâche, et tout particulièrement à celui qui porte, à Madagascar, la haute charge de présider aux destinées de la réconciliation nationale: M. Marc Ravalomanana.

Lors de son déplacement à Madagascar, M. de Villepin, a signé quatre conventions de financement qui traduisent le début de la reprise de notre coopération, pour appuyer la sortie de crise, au-delà de la seule aide humanitaire, dans les secteurs de la santé, de la recherche agronomique et de l'aménagement urbain pour un total de 31 milliards de francs malgaches, soit plus de 5 millions d'euros.

Le ministre a ajouté que le blocage des fonds publics auprès de la Banque de France sera levé et l'approvisionnement en billets à nouveau assuré.

Un nouveau chapitre s'ouvre désormais pour Madagascar. La volonté de la France est d'être aux côtés des Malgaches, avec toute son amitié, sa totale fidélité, et son entière solidarité pour les accompagner sur ce chemin.


Réponses d'une porte-parole aux questions du point de presse
(Paris, 3 juillet 2002)

La visite de M. de Villepin à Madagascar vaut-elle reconnaissance de M. Ravolomanana ?

Comme vous le savez, M. de Villepin est aujourd'hui à Tananarive. Il tiendra un point de presse dans les prochaines heures. Dans ces conditions, vous comprendrez aisément que je ne m'exprime pas sur ce sujet.

L'ambassade de France à Madagascar vient de reconnaître que Ravalomanana était le seul président de Madagascar. Dans combien de temps le Quai d'Orsay va-t-il confirmer la nouvelle ?

Je vous renvoie à ma réponse précédente.


Déclaration du porte-parole adjoint du Quai d'Orsay
(Paris, 02 juillet 2002)



Monsieur Dominique de Villepin se rend ce soir à Madagascar où il rencontrera demain Monsieur Marc Ravalomanana, son premier ministre, Jacques Sylla, ainsi que son homologue, le général Ranjeva.

Le ministre signera cinq conventions de financement permettant de mettre en oeuvre des projets d'aide et de coopération dans les domaines économique et social.

Ce voyage s'inscrit dans la ligne de nos déclarations de la semaine dernière par lesquelles nous avions indiqué la volonté de la France de prendre toute sa part pour aider Madagascar à sortir de la crise.

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